Fini les cours d’histoire antique que Matthieu Soler dispensait à l’université de Toulouse depuis huit ans, il aura probablement à la rentrée 2017 des enfants en face de lui. À condition, bien sûr, de décrocher le concours de professeur des écoles, dont les épreuves écrites se déroulent à la fin d’avril. «Ce n’est pas tout à fait la même chose que ce que je faisais jusqu’à maintenant», euphémise-t-il. Donner des cours à l’université: l’idée revêt un certain prestige. Mais dans les amphithéâtres, ce vernis recouvre une réalité diverse et, parfois, une vraie précarité. Lunettes sages sur le nez, l’homme raconte en détail comment les facultés fonctionnent avec plusieurs catégories d’enseignants: des titulaires, des contrats à durée déterminée, mais aussi, comme lui, des chargés de cours, «le bas du panier des précaires de l’enseignement supérieur».
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