La FNC dénonce l’intimidation contre un journaliste de La Presse
La Fédération nationale des communications (FNC-CSN) dénonce l’intimidation subie par le journaliste de La Presse, Louis-Samuel Perron, la semaine dernière et salue le fait que les autorités ont pris les menaces au sérieux. Dans le cadre de son travail au palais de justice de Montréal, un homme aurait tenté de l’empêcher de publier un article à son sujet. À la suite de ces gestes, un mandat d’arrestation a été lancé contre lui.
Visionner la vidéo : Monsieur Trudeau, la presse écrite est en danger.
Cégépiens en difficulté d’apprentissage : la ministre David veut revoir les règles
La ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, veut revoir les règles en place dans les cégeps afin de favoriser la réussite des étudiants avec des difficultés d’apprentissage. Le Journal de Montréal rapportait récemment les propos d’un étudiant, Charles McKenna, qui dénonçait la réglementation qui l’empêche de poursuivre ses études au cégep à la suite de nombreux échecs. Ce jeune homme dysphasique réclame un statut particulier pour aider les étudiants comme lui à réussir au cégep. Lors d’un entretien avec Le Journal mardi, la ministre David s’est engagée à revoir les règles en place. «Je veux que le ministère regarde ce règlement parce que ce n’est pas rien, c’est de la réussite scolaire dont on parle», a-t-elle affirmé.
Le premier ministre Couillard est-il vraiment prêt à entendre des solutions pour le personnel hospitalier?
Pris de panique hier pour expliquer l’épuisement des infirmières et du personnel du réseau, le premier ministre Philippe Couillard s’est dit prêt à entendre les solutions que nous mettons de l’avant. Pourtant, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a demandé une rencontre avec le ministre Barrette il y a plus de trois mois de cela justement pour aborder les préoccupations du personnel et certaines solutions pour régler les problèmes vécus. Cette demande est jusqu’à maintenant restée lettre morte. C’est après plusieurs sit-in de professionnel-les en soins dans différents établissements au courant des dernières semaines et le témoignage-choc d’une infirmière de l’Estrie que le premier ministre Couillard a été forcé de réagir.
Des stages rémunérés en éducation préscolaire et primaire ne font pas l’affaire de tous
Certains étudiants en enseignement à l’UdeM seront rémunérés à partir de l’an prochain dans le cadre de leur stage final. Des organisations luttant contre la précarité financière des stagiaires apportent quelques nuances à cette annonce. Les étudiants de quatrième année du baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement au primaire pourront s’inscrire à des cours de soir et à davantage de cours durant l’été. Cette mesure découle d’une entente entre la Commission scolaire de Montréal (CSDM) et la Faculté des sciences de l’éducation (FSE). «La problématique, c’est qu’il y a des classes qui n’ont pas d’enseignant et que nos étudiants ne sont pas disponibles pour accepter des contrats, car ils ont des cours», déclare la directrice du Centre de formation initiale des maîtres (CFIM) de la FSE, Josianne Robert.
Plus de la moitié des enseignants universitaires en Ontario n’ont pas de poste permanent
Selon un récent rapport du Conseil des universités de l’Ontario, les corps professoraux dans les universités de la province sont majoritairement composés de chargés de cours à temps partiel. Ces données sont la preuve de la précarité des employés du milieu universitaire en Ontario, selon Frances Cachon, docteure en sociologie et chargée de cours à l’Université de Windsor. «Elles démontrent le recours systémique et structurel à des employés contractuels dans le secteur académique», dit celle qui, après 14 ans d’enseignement, n’a toujours pas de poste permanent.
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L’éducation supérieure au temps du numérique : que reste-t-il du lien social ?
La ministre Hélène David a évoqué que c’est en raison de la «mondialisation de l’enseignement supérieur» que les universités du Québec doivent développer – de toute urgence – une offre de cours en ligne. Il faut s’adapter à la compétitivité internationale et travailler à mettre sur pied un campus numérique à l’échelle du Québec pour demeurer attractif. Le campus béton n’est plus à la mode auprès des jeunes ni pour la «clientèle» internationale. Exit le vivre ensemble pour apprendre, se former, s’éduquer. Ces orientations gouvernementales sont particulièrement claires: l’éducation supérieure est vue comme une marchandise comme une autre. Une marchandise que l’on peut vendre par ordinateur au temps du numérique.
40 ans, ça se fête : Cocktail dînatoire et conseil syndical élargi le vendredi 9 février
40 ans, ça se fête. Le SCCUQ célèbrera son quarantième anniversaire le vendredi 9 février. Le syndicat invite tous ses membres à un 5 @ 7 Cocktail dînatoire à la Chaufferie du Cœur des sciences (CO-R700). La musique sera assurée par le quatuor Rhapsodie, quatre musiciennes virtuoses et dynamiques. Des surprises à prévoir. Vous devez confirmer votre présence à sccuq@uqam.ca.
L’événement sera précédé d’un Conseil syndical élargi à 14h au local PK-1350. À l’ordre du jour : • Rapport de 2 comités de travail en vue de la prochaine négociation (intégration et stabilisation de l’emploi) • Appui aux travailleuses et travailleurs du Syndicat des tuteurs et tutrices de la Télé-université • Élection d’une officière ou d’un officier d’élections substitut (mandat de deux ans) et d’une représentante ou d’un représentant au Comité institutionnel de prévention du harcèlement psychologique (Une, un substitut, mandat de deux ans), au Comité des programmes de formation à l’enseignement (CPFE) (mandat de trois ans – La représentante, le représentant à ce Comité doit provenir de la Faculté des arts ou de l’un de ses départements) et au Comité des relations interethniques (mandat de deux ans).
Mandat de grève pour faire débloquer la négociation à Transplant Québec
C’est au terme d’une assemblée générale tenue le 30 janvier en soirée que les travailleuses et travailleurs de Transplant Québec se sont dotés d’un mandat de grève pour faire avancer leur négociation. C’est 99% des membres qui ont voté en faveur de la grève à exercer au moment jugé opportun. Après plusieurs rencontres de négociation, les travailleuses et travailleurs ont jugé qu’ils devenaient nécessaires de se doter d’un mandat de grève de dix jours pour inviter l’employeur à améliorer les conditions de travail. Le personnel de Transplant Québec œuvre à la coordination du processus de don d’organes au Québec. Les 36 employé-es de Transplant Québec sont sans convention collective depuis plusieurs mois et sont confrontés à un blocage à la table de négociation.
La FTQ dépose son mémoire sur la modernisation des normes fédérales du travail
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) a déposé son mémoire sur la modernisation des normes fédérales du travail à la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail du Canada. Dans cet exercice de réflexion, la FTQ répond à toute une série de questions sur la nécessité de réviser et de moderniser les normes fédérales du travail. La FTQ a fait valoir ses revendications lors d’une rencontre avec la ministre du Travail, Patricia A. Hajdu, le vendredi 26 janvier à l’occasion d’une table ronde avec l’ensemble des organisations syndicales du Canada.
Le SCFP prône un meilleur financement des cégeps
Dans le cadre des consultations sur la révision du modèle d’allocation des ressources aux collèges d’enseignement général et professionnel, des représentants du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et son Conseil provincial des collèges étaient présents, ce matin à Montréal, pour présenter leur mémoire de l’avenir du financement des cégeps. Alors que 2018 marque le 50e anniversaire de ce fleuron québécois, cette consultation lancée par le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MÉES) vise à revoir le modèle d’allocation des ressources aux cégeps. D’emblée, le SCFP croit qu’il faut retirer le financement des cégeps (et de l’Éducation en général) des vagues d’austérité.
Revue de la LDL : Droits et libertés… en mouvance
La LDL vient de publier le dernier numéro de sa revue Droits et libertés, dont le dossier principal porte sur les discours sur les droits humains. Pour la LDL, les droits humains sont une référence essentielle pour réaliser une transformation de fond de notre société. Or, dans l’espace public, c’est trop souvent une conception figée des droits humains qui prévaut. Par ce numéro, la LDL souhaite s’attarder aux différents discours qui mobilisent les droits humains dans le contexte politique contemporain. Comme le conclut Lucie Lamarche dans l’introduction du dossier, «tous et chacun des articles présentés dans ce numéro de la Revue illustrent une trajectoire internationale ou locale du vivre ensemble et du lien social et démontrent qu’au-delà de la doctrine, les droits humains sont un moteur et une condition de l’action démocratique».
La nation attikamek s’affranchit de la DPJ
Après avoir réclamé depuis plus de 20 ans la possibilité de prendre en charge les services de protection de la jeunesse, la communauté des Attikameks obtient enfin gain de cause et instaure un précédent à l’échelle canadienne. Les enfants attikameks qui ont besoin d’aide seront désormais «guéris» dans leur communauté et non plus par le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ), se réjouit le grand chef de la nation, Constant Awashish. «Ça a été une véritable bataille pour que l’on reconnaisse notre autonomie en matière de protection de la jeunesse, affirme le grand chef Awashish en entrevue au Devoir.
La Cour suprême du Canada statue en faveur des enseignants et des travailleurs de l’éducation
La Cour suprême du Canada a pris la décision historique de protéger les droits de négociation collective des enseignant(e)s et employé(e)s de la fonction publique. L’affaire, portée devant la cour par la British Columbia Teachers’ Federation (BCTF) contre le gouvernement de la province canadienne de Colombie-Britannique, avait pour objectif d’obliger le gouvernement à rendre des comptes et à respecter les engagements pris autour de la table de négociations. Malgré une décision de la Cour suprême obtenue par les syndicats en 2007 et reconnaissant que la liberté d’association protège le droit à un véritable processus de négociation collective, le gouvernement a persisté et, en 2011, a adopté une nouvelle loi interdisant de surcroît la négociation collective dans ces secteurs.
Une toute nouvelle Fédération universitaire des syndicats étudiants a vu le jour
La réalité des employé-es étudiant-es dans les universités se distingue par de nombreux aspects des autres milieux syndicaux. La nature contractuelle et précaire du travail, ainsi que le double statut d’étudiant-e et d’employé-e sont certainement les enjeux spécifiques les plus évidents. En raison de cette particularité, le SÉTUE et d’autres syndicats essaient depuis quelques années d’établir des ponts entre eux pour favoriser la solidarité, et ce, peu importe la centrale syndicale à laquelle ils sont affiliés. L’objectif poursuivi est de se doter d’une structure intersyndicale fonctionnant sur la base de l’autonomie, la solidarité et la démocratie directe. C’est donc lors du congrès de fondation ayant eu lieu à l’université McGill à Montréal le 11 et 12 novembre dernier que la FUSE (Fédération universitaire des syndicats étudiants/Federation of University Student Employees) fût officiellement créée.
Non à la marchandisation de l’éducation, clame la FNEEQ
Le nombre d’étudiants étrangers — qui inclut les étudiants canadiens d’autres provinces — ne cesse d’augmenter dans les établissements d’enseignement supérieur québécois. «C’est une tendance qui date du début des années 2000 et qui est en croissance depuis, explique Jean Murdock, président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ). Cela est particulièrement évident dans le réseau universitaire, mais le phénomène a aussi fait son apparition dans le réseau collégial.» L’internationalisation peut entraîner des effets pervers, soutient-il.
Lire la suite du texte du Devoir.
La présidente du CA de l’UQAM, Lise Bissonnette, démissionne
Usée par le «fatalisme» de la classe politique, la présidente du conseil d’administration de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Lise Bissonnette, tire sa révérence. Elle a donné sa démission, mardi soir, en dénonçant «l’iniquité flagrante» favorisant les universités à charte aux dépens de celles du réseau de l’Université du Québec. «Je n’entrevois pas aujourd’hui de terme heureux à nos combats, mais ils doivent se poursuivre. Ce qui menace l’UQAM et les établissements analogues, ce n’est pas la fatalité, elle n’existe jamais. C’est le fatalisme dont la tentation rôde en nos propres espaces», indique Mme Bissonnette dans sa lettre de démission transmise au Devoir et au premier ministre du Québec, Philippe Couillard.
Donald Cuccioletta juge la position canadienne trop sur la défensive dans la négociation sur l’ALENA
En marge des négociations de l’ALENA à Montréal, des organisations syndicales, environnementales et citoyennes réclament de meilleures protections pour les travailleurs et pour l’environnement. Interviewé par Radio-Canada samedi midi, le chargé de cours Donald Cuccioletta a remis en question les tactiques canadiennes, jugeant que le Canada est trop sur la défensive. Dans l’après-midi, M. Cuccioletta participait à un atelier sur le thème L’ALÉNA a-t-il un avenir?, dans le cadre d’un forum intitulé Les peuples et la planète avant le profit.
Marie-Ève Maillé est devenu membre du Conseil des Montréalaises
Conseillère stratégique en communication et médiation environnementales, la chargée de cours Marie-Ève Maillé est nouvellement membre du Conseil des Montréalaises. À l’origine de la page Facebook Décider entre hommes, elle s’est également fait connaître par son combat pour la confidentialité des données de recherche dans la cause qui l’a opposée à une entreprise d’éoliennes, peut-on lire sur Actualités UQAM.
Colloque Villes intelligentes et durables : design social, démocratie participative et économie circulaire
Colloque d’une journée sur les villes intelligentes et durables le mardi 20 février de 8h30 à 19h30, à la Chaufferie du Coeur des sciences de l’UQAM. Événement soutenu par les Fonds de recherche du Québec – Société et culture, le Département de communication sociale et publique de l’UQAM, la Faculté de communication de l’UQAM et l’organisme Communautique. Au programme : • Théories et méthodologies en design social et démocratie participative • Ville intelligente, gouvernance des données et économie circulaire • Ville intelligente, design et infrastructure durable.
Séminaire: Un programme universel de revenu de base est-il un outil efficace pour réduire la pauvreté et l’exclusion sociale?
Séminaire: Un programme universel de revenu de base est-il un outil efficace pour réduire la pauvreté et l’exclusion sociale?, le vendredi 16 février, de 12h30 à 14h. Plusieurs études ont démontré que la pauvreté et l’exclusion sociale étaient parmi les plus importants déterminants de la santé et du bien-être. Malgré les plans d’action pour mettre en œuvre la loi québécoise sur la lutte à la pauvreté et l’exclusion sociale, aucun progrès significatif d’ensemble n’a été atteint depuis dix ans. L’idée d’accorder un revenu de base inconditionnel à toutes et tous refait surface périodiquement depuis le XVIe siècle. Mais plusieurs approches se profilent sous le vocable de revenu de base.
Atelier La police et tes droits et devoirs en cas d’arrestation, le 15 février
Me Arij Riahi lance une série d’ateliers sur vos droits et responsabilités en cas d’interaction avec la police au Québec. Ce premier essai se tiendra en français le jeudi 15 février à 17h30, à L’Euguélionne, librairie féministe, 1426 rue Beaudry, à Montréal, limitera son audience pour des questions d’espace et visera à offrir un survol général. Il s’adresse aux gens avec aucune ou très peu de notions juridiques de base en droit criminel et constitutionnel. Nous encourageons les membres des communautés noires, autochtones et racisées à participer en grand nombre. Contribution suggérée de 5-15$. Personne ne sera refusé pour manque de fond.
Rassemblement communautaire pour commémorer les vie des femmes disparues et assassinées le 14 février
En ce jour de Saint-Valentin, la campagne «Missing Justice» vous invite à un rassemblement à 18h, au Native Friendship Centre, 2001 boul. Saint-Laurent, à Montréal, pour honorer les vies des femmes, des personnes bispirituelles et des personnes non-binaires qui ont disparu, victimes de violences sexistes et racistes. Lors de la 9e édition de cet événement annuel, nous présenterons des performances de Nina et Sierra Segalowitz, des Buffalo Hat Singers, de Marie-Josée Tremblay et d’autres encore. Il sera également possible pour les personnes présentes de partager leurs chansons, histoires, danses, poèmes ou n’importe quelle forme d’expression pour honorer celles et ceux qui ont disparu.
Conférence Trump et les femmes : analyses féministes contemporaines, le 13 février
Une conférence, née d’une initiative du chantier sur l’antiféminisme du Réseau québécois en études féministes (RéQEF) et coorganisée avec l’IREF, le GREF et la Chaire Raoul-Dandurand, proposera le mardi 13 février à 18h30, à la salle D-R200 de l’UQAM, une discussion sur la nature des obstacles ainsi que sur les stratégies antiféministes employées non seulement par l’administration Trump depuis le début de son mandat, mais également plus globalement à l’ère de Trump au sein de la société américaine. Où en sont les droits reproductifs aux États-Unis un an après l’arrivée à la Maison-Blanche de la nouvelle administration? Quels ont été les impacts sur les mouvements sociaux et communautaires?
Lancement de MTElles le 8 février
Concertation Montréal, en partenariat avec la Coalition montréalaise des Tables de quartier et Relais-femmes invitent au lancement de MTElles, le jeudi 8 février, à 17h, à la BAnQ Vieux-Montréal, 535 Avenue Viger Est, à Montréal. Une initiative qui vous permettra de mieux cerner les obstacles systémiques à la participation citoyenne des femmes et insuffler de meilleures pratiques, MTElles soutient l’instauration de pratiques innovantes au sein des conseils d’arrondissements, des conseils de villes (agglomération de Montréal), des instances consultatives montréalaises et des tables de quartier. L’objectif est de favoriser la participation égalitaire des femmes, d’origines diverses et issues de tous les milieux socio-économiques, à la vie démocratique et communautaire.