Chères et chers membres de notre Syndicat!
En ce début d’année je vous présente, au nom de toute l’équipe syndicale, nos meilleurs vœux pour 2023. Je vous souhaite du succès dans vos projets, ainsi que d’obtenir les charges de cours que vous désirez. Je vous souhaite également la santé, malgré le fait que nous attendons toujours que nos contrats d’assurance collective soient activés.
L’année 2022 s’est achevée par la signature de notre nouvelle convention collective, le 22 décembre. Enfin! Vous pouvez la consulter sur notre site web. Le versement de la rétroactivité salariale doit se faire dans les 90 jours suivant la signature.
Après une pause bien méritée, l’ensemble des membres de l’équipe syndicale est de retour pour continuer à défendre les intérêts des membres du SPPEUQAM. Parmi les dossiers actuels, il y a d’abord celui de l’enseignement en ligne, sur lequel nous allons d’ailleurs tenir un conseil syndical le 6 février. À l’issue d’un processus de consultation institutionnel, l’UQAM va ensuite établir son positionnement sur l’enseignement en ligne. En tant qu’enseignantes et enseignants, expertes et experts au cœur de l’académique, nous avons des choses à dire. Nous aurons ensuite la phase de réouverture de notre convention sur l’enseignement en ligne. Il est indispensable que nos conditions de travail en enseignement en ligne soient négociées. Souhaitons que les négociations se passent plus rapidement que dans le cadre du renouvellement de notre convention. Mais si la direction conserve la même attitude, nous serons prêtes et prêts à utiliser tous les moyens à notre disposition pour faire respecter nos droits et pour pouvoir enseigner dans de bonnes conditions. A voir l’actualité des dernières semaines, il semble que nous devrons également nous pencher sur l’impact de l’intelligence artificielle sur l’enseignement beaucoup plus tôt que nous l’avions anticipé.
Un autre dossier important de cet hiver est celui de la liberté académique. En effet, selon la Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire, les universités ont l’obligation d’adopter une politique institutionnelle sur la liberté académique d’ici le mois de juin 2023. Nous surveillons ce dossier de près. Nous avons déjà revendiqué qu’il était primordial que des chargées et chargés de cours siègent sur le comité institutionnel de la liberté académique. En effet, comme nous l’avons vu dans les cas médiatisés, le traitement est totalement différent pour une personne enseignante précaire que pour des professeurs permanents. Le projet de Politique no. 2 de l’UQAM prévoit actuellement que le comité institutionnel sera composé de dix personnes dont deux chargées, chargés de cours (et deux professeures, professeurs).
Fin mars, en conseil syndical, nous recevrons les personnes candidates au rectorat de l’UQAM et qui auront été retenues par le comité de sélection. Nous déplorons toujours l’infime place laissée aux chargées, chargés de cours dans le cadre de cette consultation : les 51 chargées, chargés de cours consultés représentent seulement 3,9% des personnes consultées. Il est plus que temps que le Règlement no. 3 (Règlement des procédures de désignation) soit révisé pour une participation plus représentative et collégiale.
D’autre part, notre chère Violaine, notre secrétaire, est actuellement en congé de maladie. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement et de nous revenir en pleine forme.
N’hésitez pas à communiquer avec les membres de l’équipe syndicale, nous sommes là pour vous!
Bon début de session!
Olivier Aubry, président