La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) accueille favorablement le projet de loi no 151, mais à son avis, il mérite d’être renforcé à plusieurs égards. Par exemple, la FTQ demande que le processus d’élaboration de la politique visant à lutter contre les violences à caractère sexuel inclue tous les intervenants du milieu. «Le projet de loi est plutôt timide en ce qui a trait à la concertation. Les organisations syndicales sont aussi préoccupées par les violences à caractère sexuel et elles doivent être associées à toute la démarche», déclare le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux. La gestion des plaintes par la direction de certains établissements est aussi une source de préoccupation. Selon les témoignages de nos membres, lorsqu’une plainte vise un membre du corps enseignant, par exemple, la direction peut être plus soucieuse de préserver son image et sa réputation que de défendre une personne plaignante.