On ne peut que s’associer au recteur qui a écrit hier au président de l’Université Harvard parce qu’il a osé dire non à monsieur Trump. «Je l’ai félicité pour son courage à résister aux attaques présidentielles à l’endroit de l’autonomie universitaire, de la liberté académique et de la collégialité, trois valeurs essentielles de ce qui définit une université», peut-on lire dans sa communication. Mais comme je l’écrivais la semaine dernière, pour ce qui est de la collégialité, si les bottines devaient suivre les babines, le recteur pourrait tenter d’y inclure les personnes chargées de cours. Ça aiderait aussi l’autonomie universitaire et la liberté académique de certain.e.s d’entre nous qui sont confronté.e.s à des professeur.e.s qui se prennent pour des boss et nous prennent pour des subalternes.
Les bilans de vos élu.e.s vous seront présentés lors de l’Assemblée générale statutaire du SPPEUQAM qui est convoquée pour le 22 avril à 13h. Sept des treize postes d’officières ou d’officiers syndicaux sont en élection et les candidatures ont été nombreuses. C’est le temps de venir voter pour les personnes qui vous semblent les plus appropriées pour vous servir et défendre vos droits. Le budget 2025 du Syndicat vous sera également présenté. Et si l’heure de la retraite approche, ne manquez pas l’atelier d’information sur la retraite qui sera présenté le mercredi 7 mai, dès 12h30. La séance se tiendra en ligne via ce lien Zoom.
Finalement, nous vous invitons à remplir un questionnaire d’identification des risques psychosociaux et des enjeux de santé mentale. C’est extrêmement important que vous participiez en répondant à ce second questionnaire (après celui portant sur les risques à l’intégrité physique) d’ici le 9 mai, d’autant plus qu’il porte sur des enjeux centraux pour les personnes chargées de cours.
Bonne lecture,
Richard Bousquet
Vice-président à l’info du SPPEUQAM