Lorsqu’elle en viendra à adopter une loi-cadre pour contrer les violences à caractère sexuel dans les milieux universitaires, la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, aura intérêt à ne pas se tromper de cible. L’étude vient en effet de démontrer que les fameuses initiations sur les campus, qui ont fait les manchettes l’automne dernier, ne comptent que pour 12% des contextes dans lesquels surviennent les agressions, la coercition et le harcèlement sexuel. C’est plutôt au cours d’activités sociales, fêtes, 5 à 7 et autres événements du genre (sauf les initiations) qui se déroulent en lien avec l’université qu’on observe le plus de cas de violences sexuelles (47,4%), indique le rapport Enquête, sexualité, sécurité et interactions en milieu universitaire (ESSIMU). Pas moins de 38,7 % de ces agressions surviennent aussi lors d’activités d’enseignement ou d’études, a souligné lundi Sandrine Ricci, chargée de cours au département de sociologie de l’UQAM et coordonnatrice du Réseau québécois en études féministes.
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Un autre scandale lors d’une initiation à l’Université McGill.