Le tollé soulevé par la nomination d’un homme à titre de doyen de la faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal (UdeM) met en lumière la sous-représentation des femmes dans les postes de haute direction des universités. Dans une lettre ouverte publiée dans La Presse, une centaine de professeurs de l’UdeM estimaient que la nomination du nouveau doyen de la faculté des arts et des sciences était un exemple flagrant du «plafond de verre qui empêche les femmes de [l’Université] de prétendre aux plus hautes fonctions». Il y a sans contredit une sous-représentation des femmes aux postes de doyens des facultés universitaires au Québec, observe la titulaire de la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, Savoirs et Sociétés de l’Université Laval, Hélène Lee-Gosselin. «C’est encore pire au niveau supérieur, où, de toute évidence, elles ne sont pas », dit-elle.
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