Moins spectaculaires que ses décrets sur l’immigration, les attaques de Trump contre l’environnement n’en ont pas moins été nombreuses pendant ses 100 premiers jours. Et ce qui inquiète les environnementalistes, c’est que ça ne fait que commencer: un grand nombre de pions commencent tout doucement à avancer sur l’échiquier… En campagne, il avait souvent attaqué les «ridicules règles environnementales» qui étaient selon lui une nuisance à l’emploi et à la croissance économique. Par voie de décrets présidentiels et de nominations à des postes-clefs, il s’est donc attaqué à certaines de ces règles. Dans certains cas, le geste est symbolique, dans d’autres, il est perçu, à tort ou à raison, comme le premier pas vers des changements susceptibles de faire des dégâts à l’échelle planétaire, surtout la nomination du climatosceptique Scott Pruitt, à la tête de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA). Pruitt dispose désormais de quatre années pour miner les normes de protection de l’air et de l’eau édictées pendant des décennies et pour éliminer des programmes qui ont fait leurs preuves, comme celui sur la protection des Grands Lacs.
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