Les seringues souillées témoins de la toxicomanie montréalaise


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Participer à un blitz de ramassage de seringues, c’est aussi découvrir que le crack est en hausse à Montréal, mais aussi qu’il y a un réel effort de ramassage chez bon nombre des utilisateurs de drogues par injection (UDI). Fin avril, dans les locaux de l’organisme Spectre de rue, pas moins de 78 bénévoles ont répondu présents, malgré la pluie battante et une température poussive. Une rapide formation permet d’apprendre comment ramasser une seringue de façon sécuritaire. En effet, si aucun incident n’a jamais eu lieu durant un blitz de ramassage, la vigilance est de mise puisque 18% des 4000 usagers de drogues montréalais sont atteints du VIH et 68%, de l’hépatite C.

L’accès aux soins des migrants : une question de droits fondamentaux


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En ce 1er décembre 2016, Journée mondiale du sida, nous venons réaffirmer auprès des instances gouvernementales et de l’ensemble des intervenants en santé, la nécessité absolue de rendre accessibles à toutes les personnes vivant avec le VIH les soins de santé dont elles ont besoin. Il s’agit là d’une problématique de santé publique et d’une question de droits de la personne. Aujourd’hui, nous savons que si une personne vivant avec le VIH a une charge virale indétectable, le risque de transmettre le virus est infime. On atteint une charge virale indétectable en suivant adéquatement un traitement antirétroviral approprié. Toutefois, en 2016 au Québec, on estime encore qu’entre 20 et 25% des personnes vivant avec le VIH ignorent leur statut sérologique.

Centres d’injection supervisés : pourquoi le Québec devrait imiter la Suisse


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Les centres d’injection supervisés que l’on projette d’ouvrir à Montréal et à Québec au cours des prochaines années auraient tout avantage à s’inspirer de la Suisse, où de telles infrastructures font leurs preuves depuis plus de 30 ans. Partout, les résultats sont sans équivoque: aucune surdose mortelle dans les centres, diminution drastique du taux de contamination au VIH et à l’hépatite C, chute du nombre de consommateurs de drogue par injection, élimination des seringues sur la voie publique, etc.

Lire la suite du texte du Journal de Montréal.

Un local d’injection ne règle pas tout. Une acceptabilité sociale à conquérir.