Les seringues souillées témoins de la toxicomanie montréalaise


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Participer à un blitz de ramassage de seringues, c’est aussi découvrir que le crack est en hausse à Montréal, mais aussi qu’il y a un réel effort de ramassage chez bon nombre des utilisateurs de drogues par injection (UDI). Fin avril, dans les locaux de l’organisme Spectre de rue, pas moins de 78 bénévoles ont répondu présents, malgré la pluie battante et une température poussive. Une rapide formation permet d’apprendre comment ramasser une seringue de façon sécuritaire. En effet, si aucun incident n’a jamais eu lieu durant un blitz de ramassage, la vigilance est de mise puisque 18% des 4000 usagers de drogues montréalais sont atteints du VIH et 68%, de l’hépatite C.

Un modèle d’intervention unique pour aider de jeunes itinérants avec des problèmes de santé mentale et de toxicomanie


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Par quoi commencer pour se remettre sur pied lorsqu’on est jeune et qu’on vit en situation d’itinérance, avec des problèmes de santé mentale et de toxicomanie? L’Équipe d’intervention intensive de proximité (ÉQIIP SOL), à l’Hôpital Notre-Dame de Montréal, a créé avec un certain succès un modèle d’intervention unique pour avancer sur tous les fronts avec ces jeunes adultes à qui la vie n’a rien donné. Akli Aït Abdallah de Radio-Canada est allé mesurer l’ampleur du défi et du chemin parcouru depuis la création de la clinique, il y a exactement cinq ans.

L’UQAM et le site d’injection supervisé : un refus précipité et sans fondement


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Le vice-recteur à la vie universitaire de l’UQAM, Marc Turgeon, prenait la parole le 15 avril dernier dans les pages de La Presse afin de justifier le refus de l’UQAM d’appuyer l’implantation d’un centre d’injection supervisée près du campus de l’Université. L’implantation d’un tel site semble pourtant tomber sous le sens pour l’UQAM qui doit faire face à un problème réel de toxicomanie à l’intérieur même de ses murs. Plus de 350 membres de la communauté uqamienne demandent que l’UQAM se dissocie publiquement des propos de Marc Turgeon et que les membres de la direction se gardent, dorénavant, d’affirmer une position institutionnelle sans validation auprès de la communauté universitaire.