Faible diplomation : Proulx met en cause le «décrochage parental»


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Le faible taux de diplomation au Québec s’explique en partie par le «décrochage parental» chez les francophones, soutient le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx. Il a réagi mercredi à l’étude de l’Institut du Québec qui s’intitule Décrochage scolaire au Québec: 10 ans de surplace, malgré les efforts de financement. Questionné à savoir pourquoi le taux de diplomation est meilleur chez les anglophones du Québec, Sébastien Proulx a expliqué que «cette belle réussite» est attribuable «notamment à l’implication de la communauté». Il a vanté les mérites des centres communautaires d’apprentissage présents dans des milieux anglophones. Ces centres accueillent des élèves «avant et après l’école, les fins de semaine» en vue «d’améliorer leurs résultats».

Réplique à Alain Dubuc : l’UQ, un réseau tourné vers l’avenir


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Le 1er février dernier, Alain Dubuc dans les pages de La Presse+ laissait entendre que le vrai problème de l’UQAM tenait non pas à son caractère public, mais bien à son appartenance au réseau de l’UQ. En tant que présidente de l’Université du Québec, il est de mon devoir de contredire de tels propos. L’Université du Québec est un réseau de dix établissements autonomes, dotés de caractéristiques distinctives. Avec les UQAM, UQTR, UQAC, UQAR, UQO, UQAT, INRS, ENAP, ÉTS, TÉLUQ, le réseau diplôme en 2018 le tiers des étudiantes et étudiants universitaires de tout le Québec. Le quart d’entre eux affirment qu’ils n’auraient pas fréquenté l’université si leur établissement n’avait pas existé.

Baccalauréat : le Québec accuse du retard sur le ROC, selon des chercheurs du CIRANO


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Le taux de diplomation universitaire est beaucoup plus faible au Québec qu’ailleurs au pays et l’écart ne cesse de s’accroître, soutiennent des chercheurs du CIRANO dans un nouvel ouvrage, Le Québec économique. Éducation et capital humain. Ils attribuent cette situation à la «très forte sous-performance» des francophones et à un cheminement ralenti par l’obligation d’aller au cégep. Les Québécois représentent 23,3% de la population canadienne, mais ils ne représentent que 22% des diplômés. À titre comparatif, l’Ontario, qui est «la province dominante en diplomation universitaire», forme 44,7% des diplômés universitaires au Canada, alors que sa population constitue 38,5% du total canadien.

Hausse du taux de décrochage : l’Université Laval sonne l’alarme


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L’Université Laval tire la sonnette d’alarme. Le taux de décrochage est en hausse, un phénomène qui préoccupe la direction dans un contexte où les compressions s’accumulent depuis déjà quelques années. Selon un rapport déposé lundi en commission parlementaire, le taux de diplomation, six ans après le début d’un baccalauréat, est en baisse depuis cinq ans à l’Université Laval: 78,3% des étudiants qui ont commencé leurs études en 2004 ont réussi à décrocher un diplôme alors que cette proportion glisse à 75,9% pour ceux qui sont entrés à l’université en 2008.

Lire la suite du texte du Journal de Montréal.

La surqualification professionnelle en hausse


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Le nombre de travailleuses et travailleurs possédant un diplôme plus élevé que leur emploi est censé requérir est en hausse, mais ce n’est pas toujours une mauvaise chose. S’il arrive que cela reflète une inadéquation entre les domaines d’étude et les besoins du marché ou une hausse plus rapide des taux de diplomation que de la création d’emplois qualifiés, ce phénomène est parfois aussi le résultat d’un rapport moins utilitariste à l’éducation ou d’une stratégie d’adaptation des employeurs devant une réalité économique en rapide changement. La proportion de travailleurs surqualifiés augmente constamment au Québec, passant d’un peu moins de 18 %, en 1990, à presque le tiers (30 %), en 2011.