Faible diplomation : Proulx met en cause le «décrochage parental»
Le faible taux de diplomation au Québec s’explique en partie par le «décrochage parental» chez les francophones, soutient le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx. Il a réagi mercredi à l’étude de l’Institut du Québec qui s’intitule Décrochage scolaire au Québec: 10 ans de surplace, malgré les efforts de financement. Questionné à savoir pourquoi le taux de diplomation est meilleur chez les anglophones du Québec, Sébastien Proulx a expliqué que «cette belle réussite» est attribuable «notamment à l’implication de la communauté». Il a vanté les mérites des centres communautaires d’apprentissage présents dans des milieux anglophones. Ces centres accueillent des élèves «avant et après l’école, les fins de semaine» en vue «d’améliorer leurs résultats».