Ottawa veut en faire plus pour contrer l’itinérance


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Le gouvernement fédéral cherche à réduire de moitié le nombre de sans-abri les plus difficiles à aider. Des experts affirment qu’une telle démarche pourrait être un élément clé vers la fin de l’itinérance au pays. La future Stratégie nationale sur le logement vise à faire baisser de 50% le nombre de sans-abri «chroniques» et d’itinérants «épisodiques», soit ceux qui se retrouvent dans la rue de façon répétitive ou à plusieurs moments dans leur vie. On souhaite se pencher sur ceux ne fréquentant pas des centres d’hébergement pour itinérants et pour qui il est plus ardu d’obtenir du soutien à travers les programmes traditionnels.

Suramendes compensatoires : un sans-abri s’adresse à la Cour suprême


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Les suramendes compensatoires imposées obligatoirement depuis 2013 à toute personne condamnée constituent-elles une peine disproportionnée pour certains contrevenants démunis? C’est à cette question que la Cour suprême devrait répondre si elle accepte d’entendre le pourvoi d’Alex Boudrault, un sans-abri condamné à trois ans de prison pour différents délits et à une suramende de 1400$. Après une défaite mitigée à deux juges contre un en Cour d’appel, en novembre dernier, l’avocat de M. Boudrault, Yves Gratton, s’adresse à la Cour suprême dans l’espoir de trancher l’aspect constitutionnel des suramendes compensatoires. Cet avocat de l’aide juridique considère que le fait d’enlever aux juges la discrétion d’imposer ou non ce type d’amende enfreint l’article 12 de la Charte canadienne des droits et libertés quand le contrevenant est démuni.

Un refuge extérieur pour sans-abri toléré par la Ville


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Cinq sans-abri se réveillent tous les matins à quelques pas de l’hôtel de ville avec une des plus belles vues de Montréal. Par le passé, la police les aurait expulsés, mais la Ville tente une nouvelle approche. Pour la première fois, Montréal tolère un refuge extérieur pour des gens comme Nelson Bonin, dans la rue depuis trois ans. L’itinérant de 38 ans s’est pratiquement bâti une petite chambre au-dessus d’une des entrées du métro Champ-de-Mars, fermée pour des travaux depuis avril. La Ville leur a même fourni une toilette chimique, qui est régulièrement nettoyée par les cols bleus.

Lire la suite du texte du Journal de Montréal.

Réfection de l’édicule du métro Atwater : craintes pour les sans-abri


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Transactions de drogue, agressions armées, voies de fait: la Ville force la STM à démolir une portion de la station Atwater pour tenter d’endiguer la criminalité dans ce secteur du centre-ville. Une solution jugée insuffisante par certains, alors que d’autres craignent qu’il s’agisse d’une stratégie pour éloigner les sans-abri d’un quartier où poussent les tours de condos. Le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) déplore le projet, estimant qu’il s’inscrit dans les démarches de la Ville pour faire disparaître les «zones grises», où la présence des sans-abri était tolérée. Depuis la fermeture du square Viger, en chantier, l’édicule Atwater était l’un des derniers espaces du centre-ville où les sans-abri pouvaient s’abriter.

Nombre record de sans-abri dans les rues de Vancouver


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Le maire de Vancouver, Gregor Robertson, a non seulement perdu son pari de mettre fin à l’itinérance dans les rues de sa ville en 2015, mais aussi, un an plus tard, leur nombre a atteint un record: 6% de plus, selon le recensement annuel des sans-abri de la Ville. Gregor Robertson affirme que la métropole britanno-colombienne a fait tout ce qu’elle a pu et même «plus que toutes les autres villes canadiennes» pour éradiquer le problème de l’itinérance. Il blâme la province et le gouvernement fédéral pour n’avoir pas assez investi en prévention, selon lui.

Lire la suite du texte de Radio-Canada.

Sans-abri autochtones : la pointe d’un iceberg de mal-être


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À Montréal, 10% des sans-abri sont autochtones (Inuits ou Premières Nations), mais les autochtones représentent 0,5% de la population. Pourquoi sont-ils surreprésentés ? C’est la pointe d’un iceberg, en fait. Et l’iceberg a plusieurs pointes: l’itinérance, le décrochage scolaire, le taux de suicide, les femmes disparues, les morts suspectes d’enfants… On essaie de traiter chaque pointe de façon différente, mais elles sont toutes reliées ensemble sous l’eau et c’est le même criss d’iceberg en dessous.

Lire la suite de l’entrevue avec le Dr Stanley Vollant dans La Presse+.

Quatre aspects méconnus de l’itinérance


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Le recensement des sans-abri montréalais du 24 mars nécessitera environ 600 bénévoles. Or, une semaine après l’appel, ce sont pas moins de 800 candidatures qui ont déjà été reçues. Si cette méthode d’évaluation sur une seule journée est décriée par certains, des études similaires se tiennent depuis plusieurs années à Vancouver, Toronto et Calgary. Et certains résultats sont étonnants. Un an après l’adoption de la Politique en itinérance, le journal Métro présente quatre faits qui démontrent à quel point le monde des sans-abri est mal connu.

De femme d’affaires prospère à sans-abri


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Alejandra Robert avait une carrière, une maison à l’Île-des-Sœurs et une BMW de l’année lorsqu’elle a subi en 2007 un traumatisme crânien à la suite d’un grave accident d’auto. Incapable de travailler depuis, elle a tout perdu et s’est retrouvée à la rue. «Il y a des gens qui se tuent pour la moitié de ce que j’ai vécu», confie avec émotion la femme de 42 ans, rencontrée au refuge pour femmes Chez Doris, à Montréal.

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Après les «pics», les bancs?


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De nouveaux bancs publics feront leur apparition dans l’arrondissement de Ville-Marie au cours de l’été. Dotés d’accoudoirs centraux, ces bancs ne permettent pas de s’y étendre pour roupiller. Pour les groupes d’aide aux personnes itinérantes, il fait peu de doutes que ce mobilier urbain vise à dissuader les sans-abris de s’y installer pour dormir.

Lire la suite du texte du Devoir.