Projet de loi sur le RQAP : un accueil favorable, mais un plan global de conciliation famille-travail-études s’impose


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La CSN accueille d’un bon œil le projet de loi déposé aujourd’hui concernant le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP). «Les changements sont positifs dans l’ensemble et viendront bonifier le régime de manière à mieux répondre aux besoins exprimés par les parents», souligne d’entrée de jeu la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève. Celle-ci souligne à cet effet la prolongation du congé de maternité lors de l’arrivée de jumeaux ou de triplets et l’ajout de semaines de congé pour les parents qui adoptent. Elle note par ailleurs que ces modifications ne doivent pas représenter les seuls moyens d’assurer la conciliation famille-travail-études pour les ménages québécois.

Les 20 ans de la politique familiale : de gardienne d’enfant à éducatrice en garderie


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En 1997, le gouvernement péquiste a mis en place une politique familiale comprenant plusieurs volets. Deux d’entre eux ont été particulièrement marquants. D’une part, on a établi le Régime québécois d’assurance parentale, permettant tant aux pères qu’aux mères de passer du temps avec leur nouveau-né tout en gardant leur lien d’emploi et une partie de leur salaire. D’autre part, le gouvernement s’est engagé à établir un réseau de garderies publiques à frais modiques, promettant des places pour les enfants de tous les parents qui en feraient la demande. Cette politique familiale de même que les luttes syndicales et communautaires qui ont suivi ont permis non seulement de créer un réseau de qualité pour les enfants et leurs parents, mais également de professionnaliser les femmes qui y travaillent en améliorant leurs conditions de travail.

Congés parentaux : couper, c’est se tirer dans le pied !


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Les rumeurs veulent que le gouvernement s’apprête à couper dans le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP). La durée du congé et le montant des prestations seraient sur la sellette. «Couper dans ce régime n’aiderait pas à assainir les finances publiques et aurait même des effets néfastes sur l’assiette fiscale à court et à long terme. Surtout, cela représenterait un recul majeur pour les femmes, ainsi qu’un retour en arrière en ce qui concerne l’implication des pères auprès de leurs enfants», affirme Nathalie Goulet, directrice du Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail.

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