Des chercheurs de l’UQAR se mobilisent pour la protection des sources scientifiques


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Des chercheurs de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) montent au créneau pour appuyer une collègue montréalaise qu’un tribunal veut forcer à dévoiler l’identité de ses sources. Le Groupe de recherche interdisciplinaire sur le développement régional de l’Est du Québec (GRIDEQ) a publié, le 17 novembre, une lettre en appui à la chercheuse Marie-Ève Maillé, qui a travaillé sur l’acceptabilité sociale d’un projet éolien. La Cour supérieure a ordonné à Mme Maillé de dévoiler l’identité de toutes les personnes interviewées dans le cadre de ses recherches au promoteur de ce projet.

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Protection des sources : un projet de loi qui protège très mal les divulgateurs


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L’opposition officielle a réclamé la semaine dernière au gouvernement l’inclusion des municipalités dans le projet de loi 87 sur la protection des lanceurs d’alerte. Le Parti Québécois, appuyé par Québec solidaire, a déploré que les employés municipaux ne soient pas protégés par le projet de loi actuel. La CSN a fait de même, ajoutant l’importance d’assujettir le secteur privé à la loi. Ces demandes font écho à celles réclamées par la FPJQ en commission parlementaire, en février denier. Selon la FPJQ, l’inclusion des municipalités n’est qu’un des éléments cruciaux manquant à ce projet de loi censé protéger ceux qui mettent la lumière sur des actes répréhensibles dans le secteur public.

Protection des sources : Sam Hamad prêt à élargir le projet de loi sur les lanceurs d’alertes


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Le nouveau président du Conseil du Trésor, Sam Hamad, accepte d’élargir la portée du projet de loi 87 sur la divulgation d’actes répréhensibles, comme l’ont demandé plusieurs organismes. Les employés du secteur municipal et des entreprises privées qui font affaire avec le gouvernement seront désormais couverts par le projet de loi. Ces divulgateurs seront protégés de toutes représailles s’ils se confient aux autorités désignées par l’État, notamment les autorités policières ou le Protecteur du citoyen. M. Hamad n’a pas donné suite, cependant, à une des revendications principales de la FPJQ, soit une protection pour les sonneurs d’alarmes qui parlent aux journalistes ou à tout autre membre du public.