Feu vert de principe à la nouvelle charte de l’UdeM


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Il a fallu plus d’un an de débats enflammés. Mais l’adoption de la nouvelle charte de l’Université de Montréal (UdeM), qui dépoussière la gouvernance de l’établissement pour la première fois depuis 50 ans, n’est plus qu’une formalité. Une commission parlementaire a recommandé jeudi l’adoption du projet de loi 234, qui revoit notamment le régime disciplinaire de l’UdeM et fait davantage de place aux diplômés, aux étudiants et aux chargés de cours dans la gouvernance de l’établissement. La loi retire aussi à l’archevêque de Montréal le privilège de nommer deux administrateurs de l’Université — relique de la dernière version de la charte, qui date des années 1960.

Les erreurs manifestes de la chancelière de l’Université de Montréal


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À l’université, la recherche de la vérité et la rigueur intellectuelle sont le fondement du travail quotidien, de l’enseignement et de la recherche scientifique. Or le texte publié par la chancelière de l’Université de Montréal (UdeM), Mme Louise Roy (Pourquoi moderniser la charte de l’Université de Montréal, Le Devoir, 18 novembre), au sujet de la réforme de la charte contient de nombreuses erreurs, inexactitudes et omissions. Cette lettre interpelle le Syndicat général des professeures et professeurs de l’Université de Montréal (SGPUM). Nous nous devons de rétablir les faits. Mme Roy, en tant que présidente du conseil d’administration, est l’initiatrice du projet de loi 234 déposé à l’Assemblée nationale le 15 novembre dernier.