Négociation dans les CPE : 3500 travailleuses en colère contre une association d’employeurs


Classé dans : Monde syndical | 0

Environ 3500 travailleuses et travailleurs œuvrant dans 133 CPE du Québec, dont la moitié à Montréal et à Laval, ont participé mercredi à des actions de visibilité dans leur CPE. Elles dénoncent le fait qu’elles sont toujours dans l’impossibilité de renouveler leur convention collective, plus de deux ans après son échéance. L’Association patronale nationale des centres de la petite enfance (APNCPE), qui regroupe le tiers des 400 CPE syndiqués à la FSSS–CSN, refuse de joindre la table nationale de négociation où des échanges se poursuivent depuis décembre avec d’autres associations d’employeurs et le ministère de la Famille. «Ce qui est en jeu ici, c’est le maintien, l’amélioration et l’uniformisation des conditions de travail qui contribuent à stabiliser la main-d’œuvre et à offrir un haut niveau de compétence et de savoir-faire», soutient Nathalie Fontaine, 1re vice-présidente à la négociation du STCPEML–CSN.

Des compressions de 74 M$ en 2017 : les travailleuses des CPE manifestent devant le ministère de la Famille


Classé dans : Monde syndical | 0

Les travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance de Montréal et de Laval ont manifesté samedi devant le ministère de la Famille afin de dénoncer l’intention du gouvernement Couillard de maintenir sa décision d’imposer des compressions de 74 M$ le 1er avril 2017. Le gouvernement avait déjà effectué une première coupe de 46 M$ en 2014. «Ces attaques au réseau des CPE ont un impact direct sur les services donnés aux enfants, s’indigne Nathalie Fontaine, porte-parole du Syndicat des travailleuses(eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et Laval–CSN. Les compressions font mal : des activités pour les enfants sont annulées, le matériel éducatif réduit et le temps de planification diminué», se désole la représentante syndicale, qui estime que depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement libéral prend fait et cause pour les garderies privées, aux dépens du réseau public.