Négociation dans les CPE : 3500 travailleuses en colère contre une association d’employeurs


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Environ 3500 travailleuses et travailleurs œuvrant dans 133 CPE du Québec, dont la moitié à Montréal et à Laval, ont participé mercredi à des actions de visibilité dans leur CPE. Elles dénoncent le fait qu’elles sont toujours dans l’impossibilité de renouveler leur convention collective, plus de deux ans après son échéance. L’Association patronale nationale des centres de la petite enfance (APNCPE), qui regroupe le tiers des 400 CPE syndiqués à la FSSS–CSN, refuse de joindre la table nationale de négociation où des échanges se poursuivent depuis décembre avec d’autres associations d’employeurs et le ministère de la Famille. «Ce qui est en jeu ici, c’est le maintien, l’amélioration et l’uniformisation des conditions de travail qui contribuent à stabiliser la main-d’œuvre et à offrir un haut niveau de compétence et de savoir-faire», soutient Nathalie Fontaine, 1re vice-présidente à la négociation du STCPEML–CSN.

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