L’escalade sécuritaire au Canada se fait au détriment des services publics
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Les dépenses sécuritaires ne suivent pas la même trajectoire que les dépenses visant à améliorer la qualité et l’accessibilité des services publics. Alors que l’État fédéral prétend manquer d’argent pour les politiques sociales, les budgets servant à financer des opérations militaires à l’étranger au nom de la guerre au terrorisme semblent infiniment extensibles, comme ceux destinés à doper les capacités opérationnelles des services de renseignement, des corps policiers ou encore des services carcéraux. Dans cette note socio-économique, l’Institut de recherches et d’informations socio-économiques étudie l’ampleur des mutations opérées depuis la fin des années 1990 en ce qui a trait au financement fédéral des institutions sécuritaires, et particulièrement l’accélération de ces dépenses sous le gouvernement conservateur.