UQAM : au diable les dépenses


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Pendant qu’elle demande à ses syndicats de se serrer la ceinture, la haute direction de l’UQAM a vu ses dépenses augmenter de près de 50% depuis les trois dernières années et ne peut expliquer en quoi elles consistent précisément. Selon les documents obtenus par le Montréal Campus, le montant total des dépenses effectuées par les membres de la haute direction, puis remboursées par l’Université, est passé d’environ 72 000$ en 2012-2013 à 106 000$ l’an dernier, et ce, malgré une légère baisse d’effectifs.

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L’escalade sécuritaire au Canada se fait au détriment des services publics

Les dépenses sécuritaires ne suivent pas la même trajectoire que les dépenses visant à améliorer la qualité et l’accessibilité des services publics. Alors que l’État fédéral prétend manquer d’argent pour les politiques sociales, les budgets servant à financer des opérations militaires à l’étranger au nom de la guerre au terrorisme semblent infiniment extensibles, comme ceux destinés à doper les capacités opérationnelles des services de renseignement, des corps policiers ou encore des services carcéraux. Dans cette note socio-économique, l’Institut de recherches et d’informations socio-économiques étudie l’ampleur des mutations opérées depuis la fin des années 1990 en ce qui a trait au financement fédéral des institutions sécuritaires, et particulièrement l’accélération de ces dépenses sous le gouvernement conservateur.