Les «oubliés» de l’université exigent du renouveau


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Pourquoi étudier à l’Université Laval? Parce que vous pourrez y acquérir une « préparation concrète au marché du travail », peut-on lire sur certaines affiches promotionnelles de l’université. On y accueille fièrement les étudiants et les étudiantes qui veulent «aller loin», pourvu, bien entendu, qu’il s’agisse d’aller le plus loin possible vers le marché du travail. En effet, à l’époque de la marchandisation de l’éducation qui en préoccupe plusieurs, l’Université Laval ne semble prêter l’oreille qu’aux domaines du savoir qui ont une vocation technique et appliquée. À ceux et celles dont les études tangibles s’inscrivent parfaitement dans le développement économique, les promesses sont nombreuses et les ressources toujours plus vastes.

L’eau au Québec : source de vie ou source de profit?


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Le fleuve Saint-Laurent, son golfe, les innombrables lacs et rivières qui traversent le territoire: l’eau est omniprésente au Québec. Elle irrigue depuis toujours notre inconscient collectif. C’est un bien commun autant symbolique et culturel que social et économique qui façonne le Québec comme peuple et comme société. Malgré cela, de nombreux dangers pèsent sur elle: surexploitation, pollution, privatisation, marchandisation… Notre politique de l’eau actuellement en vigueur est-elle adéquate pour faire face à ces menaces? Une soirée Relations le lundi 6 mars, de 19h à 21h30, à la Maison Bellarmin, 25 rue Jarry Ouest, avec André Beauchamp, président de la Commission sur la gestion de l’eau du BAPE en 1999-2000, Daniel Green, président de la Société pour vaincre la pollution, et Martine Chatelain, porte-parole de la coalition Eau Secours!

Libre-échange et éducation : les nouvelles voies de la marchandisation


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Le Canada se lance tête baissée dans les accords de libre-échange. Il vient de signer deux méga-traités, l’un avec l’Union européenne et l’autre avec onze pays de la zone du Pacifique – le Partenariat transpacifique. Il négocie aussi en secret avec cinquante pays un nouvel accord qui porte uniquement sur le commerce des services, et qui touche donc, sans détour, l’éducation. Il faut souhaiter qu’au Québec, on abandonne notre fatalisme et notre indifférence devant les accords de libre-échange. Les enjeux qu’ils soulèvent, non seulement en éducation mais également sur le plan de la démocratie et des conditions de vie de l’ensemble de la population, sont trop importants pour qu’on les laisse aux grandes entreprises et à leurs lobbyistes.

Des syndicats belges disent non à la marchandisation des services publics


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Entre les élections législatives et régionales et la 6e réforme de l’État, les organisations syndicales et de nombreuses fédérations d’employeurs du non marchand estiment qu’il est grand temps de remettre le secteur au centre des priorités politiques! Ce message, nous le porterons lors d’une grande manifestation du secteur non marchand francophone qui se tiendra le 27 mars 2014 à Bruxelles. La dégradation du financement du secteur, la 6e réforme de l’État et l’absence du secteur non marchand dans les priorités politiques « vers 2022 », font craindre le pire.

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