Les «oubliés» de l’université exigent du renouveau


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Pourquoi étudier à l’Université Laval? Parce que vous pourrez y acquérir une « préparation concrète au marché du travail », peut-on lire sur certaines affiches promotionnelles de l’université. On y accueille fièrement les étudiants et les étudiantes qui veulent «aller loin», pourvu, bien entendu, qu’il s’agisse d’aller le plus loin possible vers le marché du travail. En effet, à l’époque de la marchandisation de l’éducation qui en préoccupe plusieurs, l’Université Laval ne semble prêter l’oreille qu’aux domaines du savoir qui ont une vocation technique et appliquée. À ceux et celles dont les études tangibles s’inscrivent parfaitement dans le développement économique, les promesses sont nombreuses et les ressources toujours plus vastes. Or, si l’avenir est radieux pour certains, on ne peut pas en dire autant pour tous et toutes. Aux arts, aux humanités ainsi qu’aux sciences fondamentales, on demande avec force de s’adapter aux critères de performance économique ou de cesser tout compte fait leurs activités. À ces étudiants qui aspirent à une éducation qui ne soit pas une simple formation technique, on leur réserve essentiellement le sort d’oubliés.

Lire la suite du texte de l’Association Générale des Étudiants et Étudiantes Prégradué.e.s en Philosophie de l’Université Laval.