La dette souveraine dans la tourmente

Nous assistons présentement à la première grande crise de la nouvelle économie financiarisée et mondialisée. En raison de son caractère inédit, cette crise présente des aspects singuliers, et son issue demeure largement incertaine. En même temps, ce marasme financier et économique dont les pays avancés ne parviennent toujours pas à s’extirper, et qui plombe maintenant l’essor des pays émergents et en développement, n’est que le dernier avatar de l’évolution d’un système chaotique qui intensifie le saccage de l’environnement. Cette fois, c’est l’éclatement de la bulle immobilière aux États-Unis qui a amorcé l’implosion d’un système financier débridé, entraînant dans son sillage une récession mondiale.

Le 1% au Québec est de plus en plus riche

Partout en Occident, mais plus particulièrement dans les pays anglo-saxons, les inégalités de revenus ont connu une croissance soutenue au cours des dernières années. L’ampleur de ce phénomène, ainsi que le choix des moyens pour y remédier, donne cependant lieu à des prises de position opposées. Au cours des années 1990, c’était plutôt la question de la pauvreté qui était au centre des préoccupations. Au Québec, la pression exercée par différents groupes de la société civile a d’ailleurs amené le gouvernement à adopter en 2002 la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Le taux de personnes ayant un faible revenu après impôt était passé de 14,9 % en 1990 à un sommet de 18,5 % en 1997.

Logiciels libres : réduction des coûts et souveraineté numérique

Malgré plusieurs ouvertures du gouvernement du Québec dans les dernières années à propos des logiciels libres, les mesures concrètes tardent à venir. Or, dans plusieurs autres pays, des expériences d’adoption des logiciels libres ont conduit à des économies importantes, en plus de favoriser leur souveraineté numérique.

Dans cette note, l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) présente certaines expériences internationales d’adoption de ces logiciels, ainsi que l’état de la situation au Québec. Les différents paliers de gouvernement devraient considérer sérieusement l’utilisation des logiciels libres, en divulguant les coûts et économies que pourrait présenter le choix de cette alternative.

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Conjoncture économique mondiale : Êtes-vous optimiste ou pessimiste?

La question de la Syrie a monopolisé l’attention lors de la rencontre des chefs d’État du G-20 à St-Petersbourg les 5 et 6 septembre 2013. Ces rencontres sont aussi l’occasion de faire le point sur l’état de l’économie mondiale. À ce sujet, tant des points de vue optimistes que pessimistes ont été exprimés. Guillaume Hébert a fait, pour l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS), un tour d’horizon des éléments qui caractérisent actuellement cette conjoncture économique globale.

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Oléoduc versus train : un faux débat

Depuis la tragédie de Lac-Mégantic, une question revient constamment en matière de transport de pétrole. Vaut-il mieux transporter du pétrole par train ou par oléoduc? En fait, il s’agit d’un faux débat, selon l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques.

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Est-ce que les Québécois profitent de l'augmentation de la productivité?


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Ces dernières années, le débat opposant les adeptes de la redistribution de la richesse aux défenseur·e·s d’une plus grande stimulation de la croissance économique anime l’espace public au Québec. Pour ces derniers, l’amélioration de la productivité est un moyen mis de l’avant afin d’atteindre leur objectif, d’autant que ces gains de productivité sont réputés se traduire d’eux-mêmes en une meilleure rémunération des travailleurs et travailleuses. Par conséquent, toute la société devrait y gagner lorsque sont mises en place des mesures favorisant la productivité. L’IRIS a publié cette semaine sa première note de la saison. Réalisée par Mathieu Dufour, chercheur associé, cette recherche à propos de la productivité démontre qu’au cours des 30 dernières années le PIB par heure travaillée a augmenté de 32% tandis que le revenu de travail n’a progressé que de 15%.

Cette fois, est-ce différent? La reprise financiarisée au Canada et au Québec – Nouvelle étude de l'IRIS

L’IRIS vient de publier une nouvelle étude à propos de la reprise économique après la crise financière de 2008. L’économie mondiale ne semble toujours pas capable de se relever de la crise financière de 2008. Cinq ans plus tard, la zone Euro retourne en récession et les autres économies avancées connaissent la stagnation ou une croissance anémique. Plusieurs économistes, dont certains du FMI, avancent que cette stagnation serait engendrée par des politiques de relance qui privilégieraient la stimulation de l’économie financière aux dépens de dépenses publiques et d’investissements stimulant l’économie réelle. L’austérité engendre et renforce la stagnation, elle tue la reprise.