Le 1% au Québec est de plus en plus riche

Partout en Occident, mais plus particulièrement dans les pays anglo-saxons, les inégalités de revenus ont connu une croissance soutenue au cours des dernières années. L’ampleur de ce phénomène, ainsi que le choix des moyens pour y remédier, donne cependant lieu à des prises de position opposées. Au cours des années 1990, c’était plutôt la question de la pauvreté qui était au centre des préoccupations. Au Québec, la pression exercée par différents groupes de la société civile a d’ailleurs amené le gouvernement à adopter en 2002 la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Le taux de personnes ayant un faible revenu après impôt était passé de 14,9 % en 1990 à un sommet de 18,5 % en 1997. En 2011, il était retombé à 9,5 %. Ces succès relatifs ont pu faire croire que l’on avait atteint un niveau « satisfaisant » d’inégalité.

La stagnation des revenus moyens et l’explosion des revenus des individus et des ménages les plus fortunés que l’on observe depuis quelques années indiquent toutefois que l’inégalité demeure d’actualité, comme le démontre une étude de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques.

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