Lise Bissonnette dénonce le sous-financement du réseau de l’Université du Québec à Dessine-moi un dimanche


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Le 30 janvier dernier, Lise Bissonnette démissionnait du conseil d’administration de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) en déplorant l’iniquité du financement des universités québécoises. Quelques semaines plus tard, elle donne à Franco Nuovo, à l’antenne de Radio-Canada, les raisons qui ont motivé son choix et souligne l’importance de mieux financer la recherche et les infrastructures universitaires. Lise Bissonnette dit qu’elle aurait trouvé difficile de célébrer les 50 ans de l’UQAM en 2019 dans l’état où se trouve actuellement l’institution. Elle parle du mépris des pouvoirs publics envers l’Université du Québec, un réseau qu’elle qualifie d’extraordinaire. Après avoir étudié le plan d’investissement du gouvernement québécois, l’administratrice constate l’existence d’un système à deux vitesses qui favorise les universités à charte (comme l’Université de Montréal).

Iniquité du processus d’admission en école de médecine : les étudiants nantis favorisés


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En tant qu’universitaire dont un fils fréquente une école canadienne de médecine, j’ai récemment constaté certaines dérives du processus d’admission à ce type d’établissement. Les étudiants que côtoie mon fils ont dû faire preuve de beaucoup d’ingéniosité et d’initiative pour être admis à l’école de médecine: mettre sur pied des organismes d’aide internationale, pratiquer le sport à l’échelle nationale, remporter des prix universitaires prestigieux, publier abondamment, etc. Le simple fait qu’ils aient dû déployer tant d’efforts illustre une réalité dérangeante: le processus d’admission en médecine favorise les étudiants nantis. Pour les candidats qui doivent travailler chez McDonald’s afin de joindre les deux bouts, être astreints à des quarts de travail n’est pas l’idéal pour obtenir des résultats scolaires exceptionnels.