Audrey Laurin-Lamothe commente la saga sur la rémunération de la haute direction de Bombardier
Pour bien comprendre le phénomène de la rémunération de la haute direction de Bombardier, il faut tenir compte de deux logiques. La première est la financiarisation de la rémunération des dirigeants, un phénomène répandu dans les pays occidentaux depuis la montée en puissance des marchés financiers. La seconde est d’ordre politique et concerne l’appui gouvernemental privilégié dont bénéficie Bombardier, explique la chargée de cours au Département de sociologie Audrey Laurin-Lamothe, dans un texte publié par Le Devoir et intitulé Le plomb dans l’aile n’empêche pas de voler.