«Inconduite» : l’euphémisme dans l’ombre de #MoiAussi, fait valoir Sandrine Ricci


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Commettre une agression sexuelle n’est pas «mal se conduire», il s’agit d’un acte criminel. Dans le sillage du mouvement de dénonciation #MoiAussi, plusieurs invitent à nommer plus précisément la violence sexuelle. Si «féminisme» a été élu mot de l’année 2017 par le dictionnaire américain Merriam-Webster, l’expression «inconduite sexuelle» pourrait facilement remporter un prix citron, si l’on en croit la chargée de cours et sociologue Sandrine Ricci. Le mot est défini par plusieurs dictionnaires par «mauvaise conduite», ou même «écarts» et «dévergondage». «“Inconduite” est un terme qui participe de l’euphémisation des violences sexuelles», affirme Mme Ricci, dans un texte du Devoir.

Emprisonnée en Iran depuis 102 jours : Justin Trudeau doit agir pour la libération de Homa Hoodfar


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Homa Hoodfar, professeure émérite de l’Université Concordia, est emprisonnée en isolement à Téhéran depuis maintenant plus de 100 jours. Son crime? Être féministe et lutter pour de meilleures conditions de vie pour les femmes du Moyen-Orient. Bien que la professeure Hoodfar puisse compter sur l’appui de plusieurs groupes politiques, académiques et de la société civile, l’intervention de son propre gouvernement laisse beaucoup à désirer.  En effet, le silence du gouvernement de Justin Trudeau est assourdissant. La CSN invite ses membres à signer la pétition d’Amnistie Internationale exigeant que l’État iranien : • libère Homa Hoodfar immédiatement et sans conditions car elle est une prisonnière d’opinion ; • veille à ce qu’elle puisse communiquer régulièrement avec un avocat de son choix et avec sa famille, et à ce qu’elle reçoive immédiatement ses médicaments ainsi que tout autre soin médical dont elle pourrait avoir besoin ; • lui permette de communiquer avec des représentants des consulats canadien et irlandais et de recevoir la visite de ces représentants.

Rébecca Beauvais commente le féminisme chez les jeunes pour Radio-Canada


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La nouvelle génération commence à redéfinir le féminisme. Et elle le fait avec des moyens différents, en s’appropriant les luttes passées, mais aussi en mettant de nouvelles revendications sur la table. Le féminisme a la cote, tant à l’université que sur le web et même dans la culture populaire, constate Rébecca Beauvais, chargée de cours à l’École de travail social et professeure à l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. Alors que cette université est censée avoir perdu des effectifs, les cours sur le féminisme sont en continuelle croissance et affichent complet.

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Louise Toupin publie Le salaire au travail ménager


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La chargée de cours Louise Toupin lance son livre Le salaire au travail ménager, chronique d’une lutte féministe internationale (1972-1977) le  mercredi 12 novembre de 17h à 19h à la Librairie Zone Libre, 262, rue Sainte-Catherine Est, à Montréal. Le livre est publié aux Éditions du remue-ménage et sortira en librairie le 4 novembre. «C’est par devoir de mémoire qu’est publié cet ouvrage. Il propose, à juste titre, de revisiter un mouvement féministe aujourd’hui tombé dans l’oubli. Un mouvement dont la revendication de base était agitée à l’époque comme un véritable épouvantail : un salaire au travail ménager!» précise l’auteure.

À l’aube des années 1970, en pleine émergence du féminisme radical, naît le réseau du Collectif féministe international.