Multiplier les organismes ou les mécanismes de vérification de la gestion contractuelle au gouvernement du Québec ne changera rien, selon le SFPQ


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Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) estime que le projet de loi no 107, Loi visant à accroître la compétence et l’indépendance du commissaire à la lutte contre la corruption (UPAC) et du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), ainsi que le pouvoir du directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) d’accorder certains avantages à des témoins collaborateurs passe à côté de l’essentiel. Le président général du SFPQ, Christian Daigle, a expliqué en commission parlementaire que le projet de loi no 107 ne permettra pas de réduire significativement le risque de corruption, de collusion ou d’autres types de pratiques répréhensibles autour des contrats publics, pour la simple et bonne raison qu’il ne s’attaque pas du tout à la racine des problèmes, soit la prolifération de la sous-traitance dans le secteur public québécois.