Peu de résultats un an après le Sommet sur l’enseignement supérieur

Un an après le Sommet sur l’enseignement supérieur, des acteurs attendent toujours des résultats concrets. Selon la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et la Centrale syndicale du Québec (CSQ), la seule avancée notable est la bonification de l’aide financière. La FEUQ dit attendre impatiemment la création du Conseil national des universités et l’adoption d’une loi-cadre des universités. Du côté de la CSQ, on attend aussi des développements dans plusieurs dossiers, dont la nouvelle politique de financement de l’enseignement supérieur, l’encadrement des frais institutionnels obligatoires et une révision de l’offre de formation collégiale.

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Le Conseil des universités : réforme managériale et soumission des universités


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Les 25 et 26 février 2013 s’est tenu le Sommet sur l’enseignement supérieur. Afin de tourner le dos à une année des plus mouvementées sur les campus postsecondaires du Québec, le gouvernement a mis en place cinq chantiers. L’un de ces chantiers, présidé par Claude Corbo (ancien recteur de l’UQAM), devait évaluer l’opportunité de créer un Conseil national des universités (CNU) et a remis son rapport en juin dernier. Dans ces notes de recherche, l’IRIS prévient le gouvernement qu’une mise en œuvre du Rapport Corbo pourrait résulter en une perpétuation des problématiques déjà soulevées durant le printemps érable (soumission du savoir aux besoins du marché, absence de contrôle sur la gestion de nos universités, absence de réflexion sur les finalités de l’institution, etc.),

CNU : Claude Corbo fait fi de l’apport des personnes chargées de cours

Le conseil exécutif du SCCUQ s’insurge contre l’affront fait à ses membres par l’ex-recteur de l’UQAM Claude Corbo à l’occasion du dévoilement des grandes lignes d’un futur Conseil national des universités (CNU). Dans la foulée du Sommet sur l’enseignement supérieur, il a proposé la création d’un  CNU dans un rapport présenté au gouvernement Marois et rendu public le 27 juin. Le CNU serait composé d’un président nommé par le gouvernement et de douze membres dont sept proviendraient du milieu universitaire et cinq de la société civile. Parmi les membres du milieu, M. Corbo propose trois professeurs, un étudiant inscrit aux cycles supérieurs, un membre du personnel universitaire et deux personnes avec une expérience de direction dans une université.