Programme de Sciences de la nature des collèges : moratoire demandé
Réunis lundi en réponse à l’invitation de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), les représentant.tes des syndicats de professeur-es et des comités de programme de Sciences de la nature des collèges de toutes les régions du Québec réclament un moratoire sur le processus de révision du programme. En parvenant à une déclaration commune, les représentantes et les représentants ont souhaité transmettre un message fort et sans équivoque. L’échéance de la consultation fixée au 27 avril prochain ne permet pas aux personnes et aux collectifs concernés de faire état des nombreux écueils et problèmes qu’entraînera la révision du programme de Sciences de la nature.
Le SCFP prône un meilleur financement des cégeps
Dans le cadre des consultations sur la révision du modèle d’allocation des ressources aux collèges d’enseignement général et professionnel, des représentants du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et son Conseil provincial des collèges étaient présents, ce matin à Montréal, pour présenter leur mémoire de l’avenir du financement des cégeps. Alors que 2018 marque le 50e anniversaire de ce fleuron québécois, cette consultation lancée par le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MÉES) vise à revoir le modèle d’allocation des ressources aux cégeps. D’emblée, le SCFP croit qu’il faut retirer le financement des cégeps (et de l’Éducation en général) des vagues d’austérité.
Le spectre d’une annulation de session pour 24 collèges ontariens
Au moment où les 13 000 professeurs, instructeurs, conseillers et bibliothécaires du Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO) sont au cœur d’une deuxième semaine de grève dans 24 collèges de la province, la porte-parole du SEFPO évoque la possibilité d’une annulation de session si le conflit se prolonge. Lors du dernier conflit, en 2006, ce sont trois semaines de cours qui avaient été perdues. Si le conflit perdure au-delà de ce délai, Mona Chevalier, porte-parole du SEFPO, pense qu’il sera difficile de préserver la session dans son cadre actuel et peu probable qu’elle se termine comme prévu en décembre.
Amours interdits entre professeurs et étudiants : des syndicats veulent proscrire ces relations intimes au cégep et à l’université
C’est un immense tabou dans les collèges et les universités. Les relations intimes entre professeurs et étudiants — surtout des étudiantes — existent depuis toujours, mais des voix s’élèvent pour encadrer ces liaisons qui causent un malaise grandissant dans les campus du Québec. Des syndicats d’enseignants montent au front et recommandent même à leurs membres d’éviter « tout rapport intime (amoureux ou sexuel) » avec une étudiante ou un étudiant, a appris Le Devoir. Ces syndicats prônent une forme d’autodiscipline de la profession, un peu comme les psychologues, les médecins ou les travailleurs sociaux, qui s’interdisent les relations intimes avec leurs patients.
La violence faite aux femmes dans les universités et les collèges : les preuves localement et globalement, les expériences partagées et les pratiques de prévention
Les universités se doivent d’être sécuritaires afin que ceux et celles qui les fréquentent puissent s’épanouir. Il s’avère que ne n’est pas le cas dans plusieurs institutions dans certains pays du monde. On relate de nombreux cas de violence sexuelle, tels le viol, la coercition, le harcèlement sexuel, les attouchements non désirés, la poursuite indue. Mais lorsqu’il est question de recherches sur l’ampleur, sur les causes, sur la prévention de la violence sexuelle faite aux femmes à l’université et dans les collèges, on ne trouve que des recherches sporadiques, sous-évaluées, même inexistantes. Les recherches actuelles n’ont pas réussi à examiner le problème dans un contexte local et national afin d’identifier et de partager les expériences, les causes, et les meilleures approches.
France : journée de grève dans les collèges
Une intersyndicale réunissant les organisations syndicales les plus représentatives du second degré est en conflit avec le gouvernement français au sujet de la réforme des collèges. Cette réforme décidée contre l’avis des personnels, réduit les horaires disciplinaires au profit activités qui diminuent les temps d’apprentissage des savoirs fondamentaux. Le plus grave selon les syndicats est que cette réforme conduit à une totale désorganisation du travail des enseignants, avec des emplois du temps intenables, des réunions à n’en plus finir, cela sans aucun intérêt pédagogique pour les élèves.