La Chine, nouvelle puissance universitaire?


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Moins de 15 ans après avoir entrepris un important virage en faveur de la recherche de haut calibre, la Chine perce, pour la toute première fois, le palmarès des 100 meilleures universités de la planète. Le classement annuel de Shanghaï (aussi appelé Classement académique des universités mondiales) est l’un des plus prestigieux du genre. Et, pour la première fois depuis sa création, en 2003, deux universités chinoises, celles de Tsinghua (58e) et de Pékin (71e), se hissent parmi les 100 premières au monde, un club sélect dominé par les États-Unis et la Grande-Bretagne. Singapour accède aussi au top 100, avec son Université nationale, à la 83e position.

L’évaluation des universités, une « farce »?

« Le classement de Shanghaï et celui du Times Higher Education sont très populaires auprès des administrateurs universitaires ». À l’occasion de la sortie de son ouvrage intitulé Les dérives de l’évaluation de la recherche. Du bon usage de la bibliométrie, Yves Gingras, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire et en sociologie des sciences à l’UQAM, explique que le monde de la recherche et de l’enseignement supérieur est agité depuis plusieurs années par une véritable « fièvre de l’évaluation ». Mais les classements des universités n’ont aucune valeur scientifique, selon lui.

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