Le harcèlement et les violences sexuelles vécus par les femmes locataires dans leur logement doivent cesser


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Mélanie a été agressée sexuellement par son propriétaire, chez elle, après que celui-ci l’ait droguée; Rigorta, par son concierge, à la suite de menaces et de gestes violents; Nathalie, par son propriétaire, après des mois de harcèlement, de commentaires sexistes, de regards et de gestes déplacés. Ces agressions étant commises dans la sphère privée, les femmes qui en sont victimes restent souvent invisibles, tant la loi du silence et la pauvreté les contraignent à se taire, de peur, entre autres, de perdre leur logement. Bien que le harcèlement et les violences sexuelles faits aux femmes locataires dans leur logement soient peu connus et difficilement quantifiables, Mélanie, Rigorta et Nathalie ne sont pas des cas isolés.

Des données sur le harcèlement de rue à Montréal


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Le Comité d’action locale du Centre d’éducation et d’action des femmes (CÉAF) s’est rendu compte qu’il n’existait aucune donnée sur le phénomène du harcèlement de rue à Montréal ni même au Québec. Ailleurs dans le monde, comme en France, aux États-Unis ou dans plusieurs pays d’Amérique du Sud, ce phénomène est très bien documenté. Cette absence de données fait en sorte que le problème du harcèlement de rue est considéré comme inexistant. En novembre 2016, le comité du CÉAF créait un questionnaire sur le sujet; 240 femmes y ont répondu. Dévoilée le 8 avril lors d’une journée de réflexion sur le harcèlement de rue, voici l’analyse des réponses à leur questionnaire (aussi offerte sur Google Drive).