La paix industrielle menacée à l’Université de Montréal


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Les négociations entre les quelque 225 membres du Syndicat des employés(e)s d’entretien de l’Université de Montréal et l’employeur se dégradent tellement au point où la partie patronale distribue des avis disciplinaires aux employés pour le simple port d’un tee-shirt sur lequel il est inscrit le nom du syndicat. Les principaux enjeux de cette ronde de négociation concernent le déménagement prochain d’une partie des activités du campus principal vers les nouveaux édifices de l’université actuellement en construction à Outremont. De plus, la partie patronale voudrait exclure, la première année, ses employés de ces nouvelles installations, pour confier leurs tâches à une main-d’œuvre externe (sous-traitance), ce à quoi s’opposent vivement les représentants syndicaux.