Le Syndicat profite de l’élection française pour mettre de la pression : négociation ardue au Collège Stanislas de Montréal et de Québec


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À l’occasion du 2e tour des élections françaises, qui se tenait samedi dans les locaux du Collège Stanislas de Montréal, les employé-es du collège ont accentué la pression sur l’employeur afin de dénouer l’impasse qui perdure dans les négociations. Le Syndicat des employé-es du collège Stanislas (FEESP-CSN) représente le personnel de l’entretien ménager, de l’entretien général et les gardiennes et techniciennes de laboratoire. Devant les reculs majeurs exigés par l’employeur, les discussions se déroulent en conciliation devant le Tribunal administratif du travail (TAT). «Le Collège souhaite transférer notre travail de nuit et réduire de façon draconienne nos conditions de travail. Et comme si ce n’était pas suffisant, il nous menace d’abolir la majorité de nos postes en utilisant les services d’une firme de nettoyage privée si nous n’acceptons pas ses demandes de recul», explique Jean Lacoursière, président du Syndicat. Alors que le collège confirme ne pas être en situation précaire, il exige toutefois des concessions qui avoisinent le demi-million de dollars.

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