Le nombre de travailleuses et travailleurs possédant un diplôme plus élevé que leur emploi est censé requérir est en hausse, mais ce n’est pas toujours une mauvaise chose. S’il arrive que cela reflète une inadéquation entre les domaines d’étude et les besoins du marché ou une hausse plus rapide des taux de diplomation que de la création d’emplois qualifiés, ce phénomène est parfois aussi le résultat d’un rapport moins utilitariste à l’éducation ou d’une stratégie d’adaptation des employeurs devant une réalité économique en rapide changement. La proportion de travailleurs surqualifiés augmente constamment au Québec, passant d’un peu moins de 18 %, en 1990, à presque le tiers (30 %), en 2011.
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