C’est la Semaine nationale de la santé et de la sécurité du travail, du 15 au 21 octobre, mais ça peut l’être aussi chaque jour! Les enseignantes et les enseignants universitaires précaires, qui sont sous contrat de 15 semaines (bref, les chargées, chargés de cours), souffrent trop souvent de problèmes liés à la santé psychologique, que ce soit à la suite du manque de considération systémique de l’employeur, que ce soit aussi causé par le mépris de certains personnages siégeant aux assemblées départementales de l’UQAM.
Comme on peut le lire sur le site Internet de la CSN, « Trop souvent, les problèmes vécus par les travailleuses et travailleurs découlent d’une organisation du travail déficiente ou encore d’un manque de considération de certains gestionnaires. Des solutions existent. (…) La CSN poursuit actuellement ses travaux au conseil d’administration de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) afin de porter les revendications en faveur d’une bonification des mécanismes de prévention. Malheureusement, ces mécanismes de prévention sont insuffisants pour changer la situation actuelle. Nous avons besoin d’un régime de SST qui nous ressemble et qui permet à nos représentantes et représentants en SST d’assister les travailleurs dans l’exercice de leurs droits, d’inspecter et d’enquêter dans nos milieux de travail afin de presser nos employeurs à agir pour vraiment protéger tout le monde. »
Pour plus d’informations au sujet de la santé et sécurité au travail dans notre milieu de travail, les membres du Syndicat peuvent rejoindre leur Comité des agentes et des agents des relations de travail au SPPEUQAM. Et les informations de la CSN sur la semaine nationale se trouve ici : www.csn.qc.ca/sst/semaine-sst-2023