Une expérience traumatisante. C’est ainsi que Maya Cousineau Mollen, écrivaine et poète de la nation innue, décrit son passage à l’Université de Montréal, où elle a occupé durant six mois les fonctions de conseillère principale aux relations avec les Premiers Peuples. Avec l’aide du CRARR, un organisme montréalais qui offre assistance et soutien aux victimes de discrimination, elle vient de déposer une plainte auprès de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Alors qu’elle devait œuvrer à la sécurisation culturelle des étudiants et des employés autochtones de l’université, Mme Cousineau Mollen dit s’être elle-même retrouvée dans une situation de grande insécurité, qui s’est conclue par son renvoi, rapporte Radio-Canada. Six mois plus tard, en octobre 2024, «sans préavis
», ses deux supérieurs la convoquent pour lui annoncer qu’ils mettent fin à son contrat à la fin de sa période de probation. «J’ai quitté cet emploi sans jamais avoir eu une évaluation et sans savoir quand et comment ma performance n’a pas été à la hauteur», affirme Maya Cousineau Mollen.
