Pour savoir comment le secteur s’adapte aux changements technologiques, Loleen Berdahl de la rédaction de Affaires universitaires a participé dernièrement à un sommet canadien sur l’intelligence artificielle (IA) en enseignement supérieur (AI-Cademy : Canada Summit for Post-Secondary Education). Voici les points saillants de mon expérience — et les interrogations qui persistent. Précisons que je fais ici référence à l’IA agentique, cette forme d’IA qui prend des initiatives, puisque son intégration dans le monde universitaire est tout aussi inévitable que celle de l’IA générative. Charge de travail du corps professoral : L’IA pourrait simplifier considérablement une partie du travail enseignant. Lors du sommet, j’ai vu un outil d’IA générer en moins d’une minute une série de questions à choix multiples à partir d’un article. On peut en effet s’en servir pour créer rapidement des éléments qui facilitent la conception de cours (objectifs d’apprentissage, structure des travaux, grilles d’évaluation), la planification des leçons (diapositives, études de cas, activités d’apprentissage) et l’offre de matériel complémentaire (vidéos, images, balados).
Autres textes sur l’IA universitaire :
• Accompagner la population étudiante à l’ère de l’IA générative.
• Prof pas prof, j’y vais : IA quand tu nous tiens.