Une semaine après la manifestation de la Grande mobilisation pour les arts au Québec, c’était au tour du Front commun pour les arts de convier les médias, mercredi, dans les locaux de HEC, pour réclamer une hausse du financement du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). « Il est urgent de constater qu’il y a péril en la demeure. Les artistes ont toujours été résilients, mais là on a un genou à terre », a soutenu la présidente de l’Union des artistes (UDA), Tania Kontoyanni à La Presse. Le Front commun pour les arts, qui réunit maintenant 21 organismes culturels et qui représente plus de 50 000 artistes, demande au premier ministre Legault de faire passer le budget du CALQ à 200 millions par année et d’indexer cette somme au coût de la vie. Il est présentement à 170 millions. L’augmentation des coûts de production de 30 % à 50 %, la transformation numérique, le changement des habitudes de consommation du public, la non-indexation des subventions du CALQ, sont quelques-unes des causes à l’origine des difficultés financières vécues par les organismes culturels et les artistes, a commencé par dire Caroline Gignac, directrice générale du Conseil québécois du théâtre (CQT).