Il y a au Québec 25% des enfants qui se présentent en maternelle avec au moins une vulnérabilité face à ce que l’école exige d’eux. Près de 7% de nos tout-petits commencent leur première journée d’école non pas avec un, mais avec au moins trois types de vulnérabilité parmi les cinq suivantes: santé physique, compétences sociales, maturité affective, développement du langage, habiletés de communication. Et au premier rang de ces plus vulnérables: les garçons, les enfants de milieux défavorisés et de familles immigrantes. C’est dans ce premier petit bout de vie, entre 0 et 5 ans, qu’il faut investir avant de penser à punir, comme se prépare à le faire François Blais dans son projet de loi 70, les jeunes qui se retrouveront plus tard à l’aide de dernier recours faute d’avoir pu monter dans le train dès les premières années de leur vie.
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