Frustration, confusion, malaise: la rentrée au travail après deux semaines de lock-out ne s’est pas faite dans l’harmonie jeudi matin à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Les professeurs se sentaient carrément laissés à eux-mêmes. «Le message que j’ai reçu du recteur c’est: « je lève le lock-out et les profs, débrouillez-vous! »» a lancé Marc Germain, professeur du département de biologie médicale. Le syndicat croit qu’il y a de nombreux pots cassés à réparer. «Le lock-out est un processus sauvage, irréfléchi et irresponsable», a dit le président du syndicat, Ismaël Biskri. Il n’a pas non plus l’intention de retirer la plainte au Tribunal administratif du travail concernant l’envoi des offres patronales par courriel aux professeurs.
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Ingérence patronale : le syndicat des profs de l’UQTR a gain de cause devant le tribunal.
Deux lockouts, deux poids, deux mesures.