Homa Hoodfar, professeure émérite de l’Université Concordia, est emprisonnée en isolement à Téhéran depuis maintenant plus de 100 jours. Son crime? Être féministe et lutter pour de meilleures conditions de vie pour les femmes du Moyen-Orient. Bien que la professeure Hoodfar puisse compter sur l’appui de plusieurs groupes politiques, académiques et de la société civile, l’intervention de son propre gouvernement laisse beaucoup à désirer. En effet, le silence du gouvernement de Justin Trudeau est assourdissant. La CSN invite ses membres à signer la pétition d’Amnistie Internationale exigeant que l’État iranien : • libère Homa Hoodfar immédiatement et sans conditions car elle est une prisonnière d’opinion ; • veille à ce qu’elle puisse communiquer régulièrement avec un avocat de son choix et avec sa famille, et à ce qu’elle reçoive immédiatement ses médicaments ainsi que tout autre soin médical dont elle pourrait avoir besoin ; • lui permette de communiquer avec des représentants des consulats canadien et irlandais et de recevoir la visite de ces représentants.
Des amis et collègues de Homa Hoodfar réclament de nouveau sa libération.