Un mandat clair des membres pour accélérer la négociation
Lors de l’Assemblée générale du 1er novembre dernier, le Comité de négociation a présenté l’avancement des échanges avec l’employeur pour obtenir des textes de convention collective qui reflètent l’entente de principe du blitz de négociation d’avril dernier. Par leur vote, les membres ont ensuite donné deux mandats forts à l’équipe syndicale pour s’assurer de la bonne poursuite des négociations.
Rappelons à nouveau que du côté des textes patronaux, une série d’éléments ont été identifiés comme non conformes aux échanges du blitz, notamment ceux liés à la stabilisation de nos emplois, à l’accès à la rétroactivité salariale et à l’accès des chargées et chargés de cours aux EQE des autres départements pour être embauchés avant des gens de l’externe. Mentionnons aussi que deux rencontres des porte-paroles (patronale et syndical) ont eu lieu les 8 septembre et 21 octobre; c’est à cette dernière rencontre que la version syndicale de l’ensemble des textes de la convention collective et des lettres d’entente a été déposée, mis à part en ce qui concerne la bonification de l’article 16 de la convention et diverses modalités transitoires. La porte-parole patronale devait ensuite voir ses mandants, c’est-à-dire son comité de négociation, le 27 octobre. Nous sommes ainsi en attente d’un retour sur cette première partie de textes.
Nous sommes prêts à déposer les textes restants, là où plusieurs éléments des textes patronaux sont problématiques, concernant, entre autres, l’objectif du comité sur les cours coordonnés, les balises à la codirection de thèses et à l’évaluation de mémoires, ainsi que sur la stabilisation de l’emploi.
Le Comité de négociation, y compris bien entendu notre conseiller syndical qui agit à titre de porte-parole, participera donc très prochainement à une rencontre avec l’employeur. L’Équipe syndicale devra ensuite évaluer si les résultats des échanges sont satisfaisants, si le service de conciliation pourrait être utile et s’il faut reprendre les moyens de pression, incluant la grève, pour faire entendre raison à l’employeur. Dans le cas qui nous occupe, faire entendre raison à l’employeur se résume à obtenir des textes conformes à l’entente prise entre les parties, lors du blitz de négociation. Par leur vote, les membres se sont ainsi montrés résolus, pour aller, au besoin, jusqu’à une grève générale illimitée.
Le Comité de négociation et toute l’Équipe syndicale partagent l’impatience et la détermination que les membres ont manifestées lors de notre dernière Assemblée générale. En restant mobilisés et en exigeant le respect de notre entente de principe, nous disposerons, sous peu, de la convention que nous avons négociée!
Le Comité de négociation,
Marielle Lacombe, Jean-Baptiste Plouhinec et Nancy Turgeon, vice-présidence à la convention collective