Retour sur l’AG du 13 septembre 2021
Nous étions dernièrement en assemblée générale pour, notamment, échanger sur la situation à la table de négociation. Notre comité a alors fait rapport sur l’état de la négociation après 17 rencontres réparties sur les neuf derniers mois.
Force est de constater que nous ne disposons pas, pour le moment, d’une oreille attentive à nos revendications. Pourtant les enjeux sur lesquels nous échangeons sont très importants :
– stabilisation de notre emploi;
– formation à distance;
– reconnaissance, exigences de qualification à l’enseignement (EQE);
– droits des professeures et professeurs enseignants, sans oublier la question des – supervision de stages.
Nous souhaitons être entendus, au moins d’une oreille!
Concernant les EQE, seuls quelques éléments d’ordre cosmétique ont pour le moment été obtenus. L’employeur a opposé des refus pour chacune des autres demandes, par exemple sur :
– la possibilité de postuler pour les EQE d’autres départements;
– le comité facultaire de création, modification et attribution des EQE où notre présence est revendiquée;
– la procédure bisannuelle de demande d’EQE;
– un accès facilité aux EQE et une meilleure défense des droits des PPE sur les EQE qu’ils détiennent.
Pour la supervision de stages, la partie patronale nous propose la simple reconduction de la lettre d’entente actuelle, i.e. le statu quo. Elle ne montre aucun signe d’intérêt ou de sensibilité vis-à-vis de la situation vécue par les superviseures et superviseurs, malgré l’ampleur des problèmes que nous avons démontrée et toutes les pistes de solution proposées.
Sur la défense des divers droits des professeures, professeurs enseignants, on constate des refus préoccupants sur des clauses visant à se protéger des errements passés de l’UQAM. Seules la reconnaissance du nom du syndicat (mais pas encore de notre titre d’emploi!) et la clarification du statut de double emploi ont pour le moment été réglées.
Au sujet de la formation à distance, la partie patronale dit ne pas disposer de mandat! Étonnant lorsqu’on se souvient de l’enthousiasme que suscitait, pour notre actuelle rectrice, le développement enseignement numérique d’apprentissage… ceci, bien avant la pandémie.
Enfin, nos demandes concernant la stabilisation de notre emploi restent pour le moment lettre morte. Une position patronale d’autant plus surprenante qu’on se souviendra ici des promesses tenues par la rectrice lorsqu’elle s’émouvait de la précarité de nos conditions de travail.
Bref, il va nous falloir commencer à émettre notre présence et notre impatience plus fortement pour être vus et entendus! On se voit donc le 29 septembre en assemblée générale pour échanger sur les modalités à engager afin de disposer d’une écoute moins distraite et inintéressée.
Le Comité de négociation : Benoit Coutu, Marielle Lacombe, Jean-Baptiste Plouhinec et Nancy Turgeon, vice-présidente à la convention collective