«Le Québec coincé par ses impôts» titrait La Presse à la une le 24 mai. Le Québec consacrerait l’équivalent de 13,5% de son Produit intérieur brut (PIB) à l’impôt sur le revenu des particuliers, ce qui placerait celui-ci au 3e rang des pays avancés derrière le Danemark (27,7%) et l’Islande (13,8%). Voilà des statistiques évoquées par l’économiste Luc Godbout au dernier congrès de l’Association des économistes québécois (ASDEQ) à l’appui de sa proposition visant à redéployer la fiscalité pour donner plus de poids aux taxes à la consommation. Qu’en est-il au juste? En soi, oui, la donnée avancée par Luc Godbout est exacte. Mais il s’agit d’un aspect seulement d’une réalité à facettes multiples. Pour apporter un éclairage plus complet sur le sujet, nous avons procédé à un examen comparatif des données les plus récentes sur les revenus des provinces centrales canadiennes.
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