Violences sexuelles à l’université : des témoignages qui corroborent les faits


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«Un professeur, seul avec moi pendant qu’il utilisait des équipements dans mon milieu de travail, m’a fait des attouchements et à mon refus, m’a menacée de me faire perdre mon emploi.» En fait, ce témoignage n’est qu’un de ceux qui émaillent le rapport de l’enquête ESSIMU (Enquête Sexualité, sécurité et interactions en milieu universitaire) dont la chargée de cours Sandrine Ricci est une des auteures, qui conclut qu’un peu plus d’une personne sur trois travaillant ou étudiant dans l’une des six universités québécoises étudiées affirme avoir déjà subi une forme de violence sexuelle. On retrouve dans le document plusieurs extraits des témoignages des 9284 répondants ayant accepté de remplir le questionnaire en ligne qui a permis aux chercheuses d’arriver à leurs conclusions. Quelques-uns de ces témoignages concernent des situations de harcèlement instiguées par des personnes en situation d’autorité. Cependant, la plupart des témoignages que l’on retrouve dans le rapport ont pour objet des comportements déplacés entre étudiants, puisque, selon l’étude, dans 70,2% des cas, l’agresseur est un étudiant, et que dans 78% des cas, il a un statut équivalent à la victime.

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Ce que révèle l’enquête ESSIMU : constats et recommandations.
La Presse : Violences sexuelles à l’université: un fléau bien réel.
Violence sexuelle dans les campus et collèges: une loi-cadre en 2017.