À titre de représentantes et de représentants syndicaux et patronaux, à titre aussi d’acteurs de première ligne dans le monde du travail au Québec, nous tenons à faire la déclaration publique que voici. Nous sommes ébranlés par l’ampleur des gestes qui mènent aux dénonciations courageuses des agressions et du harcèlement sexuels qui envahissent les tribunes actuellement. Celles-ci ont produit sur la société québécoise un véritable électrochoc collectif. À la suite de ces nombreux témoignages qui nous parviennent de tous horizons, nous réitérons notre intention de combattre la violence et le harcèlement au travail et demandons à nos organisations affiliées d’adopter la politique de tolérance zéro à cet égard. Des lois existent pour prévenir et contrer la violence, le harcèlement et la discrimination au travail. Le Code du travail, la Loi sur les normes du travail et les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés s’appliquent non seulement aux salariés des organisations et des entreprises, mais aussi, aux fournisseurs, aux clients et à toutes personnes qui entourent leurs activités. Plusieurs employeurs et syndicats se sont aussi dotés, en partenariat, de moyens supplémentaires visant à assurer des environnements de travail respectueux entre les personnes.
Lire la suite de la lettre signée par quatre dirigeants patronaux et quatre présidences de centrales syndicales.