Pour avoir parlé à des journalistes : un chauffeur d’autobus perd son emploi et chasse aux sorcières auprès des policiers


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Alors que les députés de l’Assemblée nationale débattent du projet de loi 87 sur la protection des divulgateurs d’actes répréhensibles dans les organismes publics, un nouveau cas de sonneur d’alarme puni pour avoir parlé aux médias inquiète la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). Le 13 mai, un chauffeur d’autobus qui travaillait à la Société de transport de Laval (STL) depuis près de trente ans, Richard Ouimet, a été congédié pour avoir parlé au Journal de Montréal et à la chaîne LCN de «l’enfer» dans lequel lui et ses collègues travaillaient depuis 2013.

Plusieurs journalistes ont fait état de commentaires reçus par leurs multiples sources policières à propos d’une «chasse aux sorcières» qui viserait les policiers qui parlent aux médias.