La concentration des pouvoirs entre les mains du président vénézuélien Maduro le rend incontestable, soutient Ricardo Peñafiel


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De scrutin critiqué par la communauté internationale, l’élection présidentielle au Venezuela est désormais qualifiée de «farce» par de nombreux observateurs, dont les États-Unis. La réélection du président Nicolas Maduro a rapidement aggravé son isolement sur la scène internationale, laissant présager une recrudescence de la pire crise économique au pays. «C’est certainement un gouvernement avec des tendances autoritaires», admet Ricardo Peñafiel, chargé de cours en science politique. Plutôt que d’insister sur l’aspect frauduleux des élections, il préfère souligner les «conditions asymétriques à la défaveur de l’opposition». La concentration des pouvoirs entre les mains de Maduro et de son entourage est telle, affirme-t-il, que le président est devenu incontestable.

Bataille entre deux monstres pour représenter le peuple vénézuélien, analyse Ricardo Peñafiel


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Le président vénézuélien, Nicolás Maduro, est certainement un monstre. Cumulant tous les pouvoirs (exécutif, judiciaire, électoral, militaire, constitutionnel, communal), il empêche le Parlement — détenu aux deux tiers par l’opposition — de légiférer, emprisonne ou force à l’exil les figures de l’opposition, réprime de manière sanglante les manifestations. Pourtant, cette monstruosité ne devrait pas servir à masquer celle d’une opposition putschiste qui conspire pour renverser pratiquement tous les gouvernements élus depuis celui de Chávez en 1998 et qui est en grande partie responsable de la crise économique actuelle, du fait, notamment, de la fuite colossale de capitaux, évaluée à plus de 20 milliards de dollars américains par an, soutient le chargé de cours au Département de science politique Ricardo Peñafiel dans un texte publié par Le Devoir.

Ricardo Penafiel commente l’inéluctable implosion du Venezuela


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La crise qui frappe le Venezuela depuis plusieurs années s’est aggravée le mois dernier lorsque des centaines de milliers de Vénézuéliens ont pris la rue pour réclamer le départ du président Nicolas Maduro. Les heurts entre manifestants et forces armées ont fait à ce jour 38 morts, des centaines de blessés et mené à des centaines d’arrestations. L’exportation de l’or noir représente la quasi-totalité des ressources en devises du pays. Quand la manne se tarit, le Venezuela ne peut plus payer ses importations. Or, il importe tout. Là commence la pénurie généralisée, dans un pays «qui a toujours été sur le respirateur artificiel du pétrole», estime le chargé de cours Ricardo Penafiel, pour le journal Le Devoir.

Les Vénézuéliens dans la rue après un règlement limitant de droit de manifester


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Des hordes d’opposants au président vénézuélien Nicolas Maduro sont descendues dans les rues de Caracas, le 26 avril, promettant d’y rester pour défier un règlement d’une cour supérieure limitant le droit de manifester. Les manifestants brandissaient des pancartes dénonçant le règlement de la Cour suprême qui, plus tôt cette semaine, donnait aux policiers le droit de disperser les manifestations qui n’ont pas obtenu de permis. Ils affirment qu’il s’agit d’une autre tentative du gouvernement socialiste de museler les citoyens mécontents de l’inflation de 57 pour cent et de pénuries record de produits de base.

Lire la suite du texte de l’Agence France-Presse.