La concentration des pouvoirs entre les mains du président vénézuélien Maduro le rend incontestable, soutient Ricardo Peñafiel


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De scrutin critiqué par la communauté internationale, l’élection présidentielle au Venezuela est désormais qualifiée de «farce» par de nombreux observateurs, dont les États-Unis. La réélection du président Nicolas Maduro a rapidement aggravé son isolement sur la scène internationale, laissant présager une recrudescence de la pire crise économique au pays. «C’est certainement un gouvernement avec des tendances autoritaires», admet Ricardo Peñafiel, chargé de cours en science politique. Plutôt que d’insister sur l’aspect frauduleux des élections, il préfère souligner les «conditions asymétriques à la défaveur de l’opposition». La concentration des pouvoirs entre les mains de Maduro et de son entourage est telle, affirme-t-il, que le président est devenu incontestable. Il a notamment resserré son contrôle sur l’autorité électorale et la Justice, peut-on lire dans un texte du Devoir.